Dans mon étude, je vais traiter
le sujet des détenus politiques,
en suivant
plusieurs axes.
Dans
l'introduction, je vais parler de la période communiste
et ce qui représentait un détenu politique dans ce temps-là.
Ensuite, je vais mentionner la loi
qui a été donné aux détenus politiques.
Je vais aussi apporter quelques références sur l’Association des Anciens Détenus Politiques
- ce qui est, comment elle fonctionne, qui est au volant -. A la fin de la présentation, je vais
parler du profil d'un ancien prisonnier
politique, Corneliu Coposu.
1. Période communiste - détenus politiques
La
période
communiste rappelle aux tous ceux qui ont vécu dans ce temps ou aux tous qui ont lu sur
les événements qui se sont passés dans les années
du communisme, de ce qui nous appelons
sur le nom de la Sécurité. Rien ne se passait sans la volonté du Parti Unique et personne ne pouvait pas
exprimer ses idées politiques en dehors de la doctrine imposée par le communisme. La période des
années 1940-1950 c’est la
période autour de laquelle le communisme s’est instauré dans la Roumanie et toujours, dans cette période-là, les premiers détenus politiques ont
apparu dans l’histoire du pays. Le prisonnier politique représente
une personne arrêtée, jugée et condamnée
à la prison pour ses convictions et
ses activités politiques.
Dans le livre Puterea de a invinge, Octavian Vulpe a déclaré que le prisonnier politique est le titre
le plus paradoxal de la noblesse dans l'histoire humaine, ayant comme base plusieurs motifs: ce titre n’a pu pas
être obtenu avec l'argent,
pour l'avoir, les tests étaient si lourdes que souvent ils coûtent la vie humaine; ceux qui l’ont eu ne l’avaient pas voulu et ni
l’avaient pas demandé; ceux qui l’ont donné, ne se rendent
pas compte que lui ennoblit[1]. Peut-être que la
définition qu'il donne vient du fait que l'auteur lui-même était un prisonnier politique. Les allégations
qui ont été faites à ces gens comptaient sur l'activité contre la classe ouvrière, le crime de subsidence de l'ordre constitutionnel, le crime de conspiration contre
l'ordre social, l’omission de
dénonciation, le passage illégalement de la
frontière, la promotion des
délinquants, la distribution
de manifestations ou des publications interdites ou l’incitation/l’agitation
publique[2]. Ainsi,
toute personne qui dans les considérants de l'état a commis
un de ces actes, a dû être fermée
pendant une longue période.
L’Institut pour l'Investigation des
Crimes du Communisme en Roumanie a déclaré que pendant le régime communiste,
dans
notre pays, on
peut parler de 44 prisons principales
et 72 champs de travail pour les prisonniers politiques.
Scandaleux,
c'est que sur ces champs ont souffert des corrections plus de 3 millions
roumains, dont 800.000 personnes sont mortes[3].
Après cette période de souffrance,
le sujet
des prisonniers politiques était d'un grand
intérêt pour la plupart des gens
qui s'intéressent à l'histoire et
qui ont voulu de connaitre de plus la période du communisme pour la Roumanie. Plusieurs personnes ont délimité la
période de détenus
politiques et celle communiste comme étant un manifeste tout aussi important
comme la religion parce que le courant était plus que de simples idées mises en pratique. La période du communisme
est basée sur deux points principaux:
la mystification et la terreur. Même
si on met en pratique plusieurs tendances d’informations
sur le sujet des prisonniers politiques, elles sont restées seulement au niveau d’idée
du fait que ceux qui s'intéressent au sujet,
n’ont pas cherché la vérité où il devrait être, et ici on parle des
prisons dans lequelles ont été
exécutés
les
horreurs du communisme. Le pire avait commencé
par
l’appareil de l’état et la Sécurité était celle qui avait contrôler la vie des tous les gens. Les prisons et les camps de rééducation et de
correction voulaient la réhabilitation des prisonniers
à travers des méthodes sévères de torture
et
de plus, ils voulainet que les personnes arrêtées soient convertis à l'idéologie communiste.
Parmi
les pires méthodes de
torture, on peut menntioner les
coups dans les
parties sensibles du corps,
l’écrasement
des doigts, le tirant des cheveux, la bataille avec une
pelle, le traitement des plaies avec du
sel, la crucifixion.
Par
ailleurs, outre que ceux-ci, la
dignité humaine n’avait pas aucun droit.
Les gens
ont été réduits en esclavage, obligées de travailler
jusqu'à l'épuisement, dans le manque de
nourriture ou de repos.
La période entre 1945-1989 est connue comme le Génocide Rouge et les mots caractéristiques de ces années
sont la peur,
l'humiliation, le mensonge et la délation.
En
outre, la Roumanie est devenue un pays communiste
dirigé par la terreur, le crime
organisé, les chambres de torture, par les prisons et
par les champs de la mort.
2.
La loi 221/2009 – La loi pour les détenus
politiques et l’Association des Anciens Détenus Politiques
Selon les statistiques du Ministère des
Affaires Internes, au cours de 1962-1964 ont étaient libérés
15.035 prisonniers politiques.
Par le décret no. 411/1964
ont été libérés les derniers prisonniers politiques arrêtés dans le renforcement du communisme sur la scène
politique de la Roumanie[4]. Les anciens prisonniers ne pouvaient pas jouir de la liberté parce que
maintenant, leur vie était très contrôlée et ils ont était vus comme étant les
ingrats de la société.
Après la libération des
prisonniers politiques en 1964, la Sécurité avait déclenché une action de surveillance d'envergure
nationale. Ainsi, toutes les actions ont été dans les mains de l’état et une nouvelle mentalité s’est
instaurée presque dans tout le pays : « La sécurité est partout, sait tout, voit
tout[5] ». Meme si en Roumanie s’est instaure la loi 221/2009 qui vise
l'indemnisation des anciens prisionniers politiques, elle avait provoqué
plusieurs controverses. Les règlements du gouvernement ne sont pas assez claires,
ils sont toujours contestés et les gens ne savent pas ce qu’ils devraient
faire. De plus, même le journal Le Monde a souligné ce fait, en disant que les
détenus politiques de la Roumanie attendent de plus de 20 ans d’être récompensés
pour les années de prison et pour la torture injuste. « Le sentiment d'injustice continue de hanter
des milliers d'anciens prisonniers
politiques en Roumanie, car ils
demandent de plus de 20 ans des
véritables processus et la
condamnation des leurs bourreaux[6] ».
En ce qui concerne l’Association des Anciens Détenus Politiques, elle est
fondée le 2 janvier 1990 et fait partie de l’Union Internationale des Anciens Détenus Politiques et des
Victimes du Communisme. Même si dans un premier temps, le nombre d'adhérents représenterait une
augmentation, au présent, au cause du nombre de décès, l’Association compte 45.000 membres de tout le pays.
Parmi
les objectifs que l'association a, on peut
mentionner : poursuivre la lutte contre le communisme et toutes les formes de totalitarisme, la défense des droits et des
intérêts de ses membres,
rétablir la vérité historique des événements de 1945-1989 et continue à ce jour, établir
des relations avec des associations nationales et internationales pour atteindre
des objectifs communs. Le président est Octav Bjoza, qui
en septembre 2011 était élu président pour le mandat 2011-2015.
Octav Bjoza est un ancien détenu politique, qui a fait partie de la Garde de la Jeunesse Roumaine, jusqu’en 1958, quand
l’objectif de la suppression de régime démocratique populaire du
pays sur la voie de la violence était
suprimé par la Sécurité[7].
3.
Corneliu Coposu – ancien détenu politique
Corneliu
Coposu est une grande figure de l’ancien régime, qui a occupé
plusieurs fonctions dans la vie politique, comme: président du Parti National Paysan Chrétien Démocrate, sénateur, leader de l'opposition en
Roumanie post-communiste. De plus, dans
la période communiste il était le secrétaire personnel de Iuliu Maniu. Dans les
années 1947-1962 était condamné, sur la charge de « grande trahison de la classe
ouvrière » et de « crimes contre
les réformes sociales ». Après la période de détention, en 1964, il
est employé comme ouvrier. Dans la période post-communiste, il a met les bases
du Parti National Paysan, étant le président du parti jusqu’à sa mort. La plus
grande appréciation politique de sa vie de politicien vienne en 1995 de la part
de République française qui lui donne le titre d'Officier de la
Légion d'Honneur[8]. En Roumanie, il existe aujourd’hui la Fondation Corneliu Coposu[9] qui lutte pour idéaux qui ont fait de cet homme un emblème national. Dans notre pays, le
gouvernement a décrété le 9 mai le Jour des prisonniers politiques
anticommunistes de la période
1944-1989, par la loi 247/5 Décembre
2011.
[1] VULPE Octavian, Puterea de a
invinge, aparut la polemika, Marturisiri cutremuratoare ale unui gorjan
invingator,
[2] Detalii fişe matricole penale – deţinuţi politici, http://www.iiccr.ro/index.html/fise_detinuti_politici/fise_matricole_penale_detinuti_politici/?lang=ro§ion=fise_detinuti_politici/fise_matricole_penale_detinuti_politici, consulté le 8 avril
[3] Temniţele şi închisorile comuniste din România, http://rogrup.net/group/fabulatortemporis/forum/topics/temni-ele-i-nchisorile-comuniste-din-rom-nia, consulté le 8 avril
[4]
TIU Ilarion, Discriminarea în perioada comunistă,
Sfera Politicii, nr. 168
[5]
MARES Clara, Prevenirea ca metoda de represiune a
Securitatii, mediul Arta Culturala 1987-1989, Observator Cultural
[6] Le Monde: Detinutii politici din Romania asteapta de 20 de ani sa li se faca
dreptate, http://www.ziare.com/stiri/politie/le-monde-detinutii-politici-din-romania-asteapta-de-20-de-ani-sa-li-se-faca-dreptate-914894,
consulté le 8 avril
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