joi, 31 mai 2012

Viorel Badea cere ajutorul poporului român


Intr-un comunicat de presă, apărut pe site-ul de ştiri Agerpres, senatorul Viorel Badea, a făcut un apel către cetăţenii români. Acesta doreşte ca poporul român să fie alături de români, dar şi de cetăţenii de origine italiană, care au avut de suferit zilele trecute, în Italia. 

Acesta pledează pentru demararea cât mai rapidă a unei campanii de ajutorare a celor aflaţi la nevoie, care au avut de suferit în urma cutremurul în Italia, în provincia Modena, din regiunea Emilia-Romagna. Conform anchetelor realizate, cutremurul a fost o replică a unui seism care se produsese în aceeaşi regiune şi care, a provocat moartea mai multor persoane, dar şi importante pierderi materiale.
In urma unor discuţii purtate cu Excelenţa Sa, domnul Mario Cospito, ambasadorul Republicii Italiene în România, dar şi cu domnul Dan Eugen PINETA, consulul general al României la Bologna, s-a stabilit demararea proiectului de ajutorare a acestor persoane aflate la nevoie.
Senatorul Viorel Badea doreşte ca ajutorul să vină atât pentru români, cât şi pentru italieni şi de asemenea, a cerut ca mass-media să sprijine acest demers de solidaritate.

S-a înfiinţat asociaţia “Lucian Blaga”


Scriitori şi artiştii români din Spania au înfiinţat asociaţia “Lucian Blaga”. Conform Romanian Global News, aceasta s-a constituit la Camarma de Eteruelas. In oraşul Madrid, toţi cei care au dorit să ia parte la acest eveniment, au reuşit să vină din toate părţile Spaniei pentru a se bucura de noua Asociaţie.

Aşa cum se arată în comunicat, evenimentul s-a desfăşurat în localitatea Camarma de Esteruelas, din Comunitatea Madrid, la care au participat scriitori şi artişti români din provinciile spaniole. Printre participanţi, se enumeră artişti precum: Gelu Vlasin, Cornel Dranovan, Ionel Raj Craciun, Sorin Balascau, Viorel Copaciu, Ioan Oniciuc, Marin Trasca, Teodora Miclea, Nina Vasile, Marian Mocanu si Gheorghe Vintan.
Cei prezenţi au pus bazele acestei Uniuni prin semnarea Statutului, care a fost aprobat de toţi cei prezenţi la eveniment. De asemenea, toţi cei care doresc să se alăture asociaţiei “Lucian Blaga”, sunt invitaţi să contacteze conducerea Uniunii pentru a solicita înscrierea alături de ei, la telefon: 642930858 sau e-mail: jimenezblaga@gmail.com.

marți, 29 mai 2012

OLP – Organisation pour la Libération de la Palestine


L’organisation a été fondée en 1954 et a eu comme but principal la création un d’un État palestinien indépendant. En outre, l’organisation a été créé à la première conférence arabe, sur un niveau élevé, à Caire. Le premier Congrès de l'OLP a eu lieu en Juin 1964, et a été adoptée par le Tribunal National Palestinien.
            L'OLP a été reconnue comme un mouvement de libération nationale par l'ONU et a reçu le titre d'observateur à l'ONU, par l’adoption de la résolution de l'Assemblée générale no. 3237, le 22 Novembre 1974. D’autre part, l’OLP est reconnue comme le seul représentant légitime du peuple palestinien, après avoir été reconnu par les 110 autres pays. OLP regroupe 21 organisations et groupes palestiniens, parmi lesquelles on peut mentionner : Al-Fatah, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine, le Front Démocratique pour la Libération de la Palestine[1].
            En ce qui concerne le leadership de l’OLP et le mouvement palestinien, ils sont fournis par des organismes différents : le Conseil National Palestinien, qui se compose de 426 membres et sert un Parlement ; le Comité Exécutif de l'OLP, qui se compose de 15 membres, qui a la tâche de conduire l'activité actuel entre les sessions ; le Conseil Central de l’OLP qui se compose de 81 membres et coordonne les activités palestiniennes, entre les sessions générales.
            D’autre part, l’Organisation pour la libération de la Palestine a été fondée en tant qu'organisation faîtière, regroupant les mouvements d'insurrection palestiniens paramilitaires. Pour l’histoire de l’organisation, on doit mentionner que Arafat devient le leader de l'OLP en 1969, le transformant en une organisation typique de l'insurrection et le terrorisme et soutenu fortement par la plupart des Etats arabes et les Etats du bloc soviétique.  En outre, cette organisation cache plusieurs moments importants pendant les temps. OLP est expulsé de Jordanie en Septembre 1970, après une série d'attaques terroristes auxquelles l’armée jordanienne s’est opposée sanglante.
            En 1988, Arafat est reçu à l'Assemblée générale des Nations Unies, et il a déclaré la renonciation au terrorisme et reconnaître le droit d'Israël à exister ; l'OLP va se transformer en un mouvement politique. Les pays du bloc communiste se précipitent pour avoir une reconnaissance internationale, comme le représentant légitime du peuple palestinien. Les actes terroristes contre Israël se poursuivent par de petits groupes informelles de terroristes, avec des noms ad hoc, et en particulier par le groupe islamiste Hamas, d'inspiration iranienne[2].
                La Roumanie communiste a fortement soutenu l'OLP, même si elle était un groupe de terroristes. Il ya 20 ans, en Janvier 19, 1989, « Scânteia» un rapport sur la première page, en recevant l'un des vieux amis de Nicolae Ceausescu, Farouk Kaddoumi. Kaddoumi était, à cette époque, le chef du Département politique de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et il était venu à la Roumanie, avec une délégation de Palestiniens, comme émissaire de Yasser Arafat, président de la commission exécutif de l'OLP.
            « Le chef du Département Politique de l’OLP a exprimé ses remerciements et sa profonde gratitude de la direction de l'OLP, du Comité Exécutif Président de l'organisation, pour un soutien constant donné par le peuple roumain, par le président Nicolae Ceausescu, personnellement, pour la lutte du peuple palestinien, en ce qui concerne la position constante de la Roumanie, sur la résolution d’un problème politique au Moyen-Orient », écrit le journaliste du journal communiste roumain officiel du Parti[3].

Le putsch de Moscou - 19 août 1991


Si l'on pense d'une période de l’instabilité et de la déliquescence du pouvoir soviétique, nous nous dirigeons toujours vers la période qui se déroule entre le 18 et le 21 août 1991, connue sur le nom de putsch de Moscou.
            L’événement, qui a eu lieu lors que le secrétaire général du parti communiste d’Union Soviétique, Mikhaïl Gorbatchev était en vacances en Crimée, a pris la forme d'un coup d’État. Ainsi, dans l’absence du secrétaire général du parti communiste, un comité d’État pour l’état d’urgence essaya de prendre le pouvoir à Moscou. Plus que son absence, est la nomination du vice-président, Gennadi Ianaïev, comme président par intérim. Le nouveau gouvernement est vu comme assez étrange parmi les citoyens, même si dans sa composition, les hommens ont eu beaucoup d’expérience.
            On doit mentionner que le coup d’État était possible sous le pouvoir des communistes conservateurs qui ont avait comme raison principal, le programme des réformes de Gorbatchev. Pour eux, l’actuel président était en faveur des républiques composant l'URSS. Même si les communists conservateurs viennent vite au pouvoir, le coup d'État échoua en trois jours et Mikhaïl Gorbatchev reviendra au pouvoir. D’autre part, même s’il est revenu, il va quitter son poste de secrétaire général du PCUS, mais il restera Président de l’Union Soviétique. Le nouveau program politique se limite en ce qui tient du conservateurs, et sa promesse reste de purger tous les conservateurs.
            En ce qui concerne les États Baltes, on peut mentionner la reconnaissance immédiate de leur indépendance et l’évacuation des bâtiments occupés par l’armée soviétique. Avec cette grande reconnaissance, ont peut parler facilement de la fin de la dictature communiste. Le putsch de Moscou est la conséquence du conflit de décembre 1990, quand la démission d’E.Chevarnadze annonçait l’arrivée de la dictature.
            G.Ianaev, vice-président de l’U.R.S.S, qui arrive au pouvoir, décide de remplacer M.Gorbatchev dans ses fonctions, en prétextant une incapacité de ce dernier "pour raison de santé"[1]. Pour avoir l’assurance que toutes ses décisions seront celles qui vont diriger le pays, il avait fondé un Comité d’Etat pour l’état d’urgence (G.K.T.P), composé par V.Krioutchkov, président du K.G.B, de B.Pougo, ministre de l’intérieur, de D.Iazov, ministre de la défense et de deux autres membres sans portefeuille ministerial.

            Puis, l'état d'urgence est décrété dans «toute l'Union pour une période de six mois»[2]. Même si elle est considérée comme un coup d'Etat, on peut affirmer que cette période d’août 1991, est l’échec du putsch de Moscou.

            Comme j’ai déjà mentionné, il y a des conséquences réelles sur la scène soviétique, qui se font sentir partout dans le monde. L’activité des Partis communistes est suspendue le 23 août et M.Gorbatchev démissionne de ses fonctions de secrétaire général du P.C.U.S. Le fin de 21 août est connu par un refus des militaires d'attaquer les manifestants, qui aura aussi des conséquences majeures.




[1] http://base.d-p-h.info/fr/fiches/premierdph/fiche-premierdph-2050.html

Le génocide de Rwanda


Quand on pense au génocide de Rwanda, on se pose la question sur la territoire du pays. Rwanda est un pays qui est partie d'Afrique centrale et est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l'Union africaine (UA), depuis juin 2007, de la Communauté d'Afrique de l'Est, de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), et depuis le 29 novembre 2009 du Commonwealth of Nations.
            En ce qui concerne le genocide de Rwanda, il est décrit comme étant une guerre civile opposant le gouvernement rwandais, qui se passe dans la période de 6 avril au 4 juillet 1994. Au ce moment-là, le gouvernement rwandais était composé par de Hutu, accusé par les autorités d'être essentiellement « tutsi ». Il faut mentionner que les Hutu et les Tutsi n’ont pas toujours été des tribus opposées. La date de 4 juillet 1994 corresponde aussi à la mort du président Juvénal Habyariman, mort dont les causes n'ont pas encore été élucidés. Cette mort était comme un élément déclencheur des événements à venir, et non la cause première comme certains l’ont affirmé[1].
            Le 6 avril 1994, va garder toujours l’image des horrible massacres de l’armée rwandaise, qui ont commencé à l'encontre des Tutsi et des Hutu modérés qui s’opposaient à l’élimination des Tutsi. Pendant les mois des différends, un grand nombre des personnes ont été tuées à la cause de n’être pas de la « bonne race ». Pendant le déroulement du massacre, n'ont été pas des différences en termes de mise à mort : pas même les bébés ne furent épargnés et, bien souvent, les victimes étaient violées ou torturées avant de mourir.
            Bien souvent, il se pose la question de la cupabilité. Mais, comment est-ce qu’on va punir les responsables si on n’a pas encore révélé ce mystère ? Même si les autorités rwandaises sont incontestablement les premiers responsables, on doit souligner le fait que les répercussions se font sentir aussi dans les médias qui ont « aidé » pendant le temps du massacre.
            Il est connu qu’il y a eu toujours eu des désaccords entre la majorité Hutu et les Tutsi minoritaires, mais l'animosité entre eux a considérablement augmenté depuis la période coloniale. Maintenant, les deux groupes ethniques sont en fait très similaire - ils parlent la même langue, habitent les mêmes régions et suivre les mêmes traditions[2].
            « The United Human Rights » a produit un rapport sur ​​la situation de génocide au Rwanda. Il assume le fait que dans les semaines après Avril 6, 1994, 800.000 hommes, femmes et enfants ont péri dans le génocide rwandais, peut-être jusqu'à trois quarts de la population tutsie. Dans le même temps, des milliers de Hutu ont été assassinés parce qu'ils s'opposaient à la campagne meurtre et les forces de la diriger[3]. De plus, aujourd’hui est mentionné une incapacité de la part de l’ONU en ce qui concerne la missions de maintien de la paix, pour répondre efficacement à protéger les civils, l'une des responsabilités fondamentales de l'organisation internationale de sécurité.



Est-ce que l’intervention de l’OTAN en Libye était-elle légale et légitime ?


Même si l'intervention de l'OTAN a aidé à mettre fin à la guerre en Libye, est important de voir les circonstances dans lesquelles l'intervention a eu lieu et si, cette intervention a été légale et légitime.
            Pour la première fois dans l'histoire, depuis qu'il a été mis en place l'OTAN, les intérêts de ces manifestations appartenaient à des peuples d'Europe, et pas nécessairement à des peuples des États-Unis, que nous utilisions auparavant. L'intervention qui provienne de plusieurs pays européens est façonnée en expliquant leur geste, comme celui qui a défendu les intérêts nationaux. De nombreux exemples pertinents, ont révélé que cette intervention était plus qu’un jeu en coulisses, événement qui amènerait certaines connotations importants pour les leaders de certains pays. Même s’il y avait aussi des pays qui, bien que faisant partie de l'OTAN, ne voulaient pas participer à cet événement, parce que ce serait créer des risques et dangers pour les pays d’où ils sont, ces pays cachent leurs craintes pour toute l'organisation interne de l'Etat.
            Ceux qui ont travaillé directement dans cette opération étaient la France et la Grande-Bretagne, tandis que les Etats-Unis a été impliqué seulement la moitié, en fournir des armes et du matériel de combat. Nous savons tous que l'intervention militaire est justifiée par une intervention étatique dans un autre Etat, utiliser la puissance militaire (la part des soldats, des munitions, des missiles). En outre, OTAN a travaillé dans cette mission sous le prétexte de maintien de la paix. Pour cela, nous avons développé beaucoup de pensées, dont certaines pour et certains contre l'intervention de l'OTAN, dans le cas de la Libye. Un argument qui appuie l'intervention de l'OTAN, nous mentionnons qu'aucune aide militaire venait, les jeunes rebelles ne serait pas en mesure de changer le système politique et de chasser le pouvoir le Mouammar Kadhafi. En outre, OTAN a voulu gérer les ressources que la Libye a du pétrole, et une perte énorme conduira à un réell désastre sur le marché mondial économique. Ainsi, en gardant les ressources pétrolières, pourrait être utilisé comme une source de chantage contre les pays qui dépendent exclusivement ou principalement des ressources pétrolières de la Libye. L'un des arguments le plus important que l'OTAN a mis sur l'intervention en Libye, si ce n'est pas le plus important, est qu'il faut une intervention extérieure pour stabiliser le pays et toute la région. Parce que l'OTAN avait l'arsenal complét pour détruire le gouvernement de Gaddafi, cet était le soutien qui a conduit à son renvoi. Pour justifier, ils ont dit que l'OTAN fournit toutes les nécessaires pour aider les gens de Libye, par les rebelles, en disant qu'elle sera retirée immédiatement après l'effondrement du régime.
            D'autre part, les arguments contre un tel événements ne cessent pas d'être complétés  ni jusqu'à maintenant. Tout d'abord, conformément aux articles du traité qui composent cette organisation, l'OTAN devrait traiter les conflits internationaux et strictement la sécurité internationale, et dans le cas de la Libye, c’est un des conflits au sein de l'état. En outre, il stipule que c'est seulement si un membre de l'OTAN est attaqué, puis tous les Etats de l'OTAN devraient déclarer la guerre à l'attaquant et dans le cas de la Guerre en Libye, aucun membre de l'OTAN n'a pas été affecté des raisons militaires. Le plus surprenant est que l'intérêt des États membres qui ont attaqué la Libye, peut être différent de celui indiqué, mais, ce faisant, les Etats cherchent à se venger sur la Libye. Pendant ce temps, il y avait d'autres pays où les conflits ont eu lieu, comme la Tunisie, le Yémen et l'Egypte, mais l'OTAN n’est pas intervenue.
            Quant à moi, mais si je crois que l'OTAN est structurée comme oeuvrant pour la paix internationale, la Guerre en Libye est une guerre qui ne se conforme pas aux articles du traité de l'Atlantique Nord, étant une telle guerre qui ne détient pas la justification, dans le cadre des traités internationaux actuels. Je pense également que les pays concernés n'ont pas été impliqués pour soutenir la démocratisation, mais pour défendre leurs intérêts nationaux, sans égard aux dommages. Est de regarder combien d'Etats qui ont envoyé du matériel et des soldats qui se battent dans la région, seraient à cotè des citoyens libyens pour les aider à reconstruire l'Etat et la région.

Comment est-ce que les États-Unis et l'URSS sont devenus des alliés, ennemis ?


Même si à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Les États-Unis et l'URSS devaient être les pouvoirs les plus importants de la planète, il semble que la nature de leurs pouvoirs était très différente.
            Alors que les Etats-Unis étaient le chef de la puissance maritime et aérienne, l'URSS possédait un vaste territoire, qui allait plus tard porter ses problèmes, parce que les frontières devaient être menacées par d'autres Etats. Ainsi, lentement, les alliés les plus fiables de la guerre, les deux superpuissances deviendra ennemis.
            Le premier aspect qui nous fait penser de cette façon, est représenté par les systèmes politiques très différents. La doctrine américaine est fondée sur un fédéralisme basé sur la condition que les décisions sont prises à partir du bas vers le haut, selon les électeurs, l'URSS n'aura que la décision supérieure, ce qui sera avantageux pour eux parce que dans la politique étrangère, est nécessaire prendre des décisions rapides.
            Une autre raison pour laquelle les deux puissances deviendra ennemis se lie du fait que les Etats-Unis ont émergé de la guerre avec le sentiment d'exceptionnalisme américain, et ils se croyaient être les « sauveurs du monde », donc ils décident de rester engagés dans les pays européens. Ainsi, avec des systèmes politiques diamétralement opposées, chacun cherchant à étendre son influence, les uns contre les autres.
            URSS s'appuye sur la lutte des classes et sur le fait que l'histoire était de leur côté, et pour l'avenir on pensait que tous les pays capitalistes feront avancer vers le socialisme, tandis que les Etats-Unis accusent le manque de la démocratie et les tendances de l'armée. La course des armements vienne de si loin, et la Guerre Froide n'est pas changée en une Guerre Chaude parce que les deux pays ont réalisé que la guerre aboutirait à la destruction totale, détruirait toute la zone géographique.
            Parce qu'elle était aussi une mentalité différente dans les deux États, la méfiance stratégique était autant à blâmer dans leur conflit. Alors que l'URSS voulait répandre leur doctrine, les Etats-Unis veulent soutenir les pays européens contre le communisme. En outre, un autre pont qui mène au fait que les deux pays étaient devenus des ennemis à craindre, se réfère à la course pour la conquête de l'espace. Ainsi, tous les missiles qui ont pu être lancées dans l'espace, a été conçu comme une véritable victoire pour chaque état. Comme la course des armements, la course de l'espace étaient deux éléments symboliques, mais très importants pour chaque politique de l'Etat.
            Immédiatement après la guerre, il y avait un certain attrait du système socialiste. Comme il est sorti victorieux dans la guerre, a fait un développement industriel rapide, les pays du tiers monde ont vu un soulagement dans ce système, voulu se joindre à lui. Les colonies ont disparu et il est à craindre que de nombreux citoyens Américains – les intellectuels - voyent le socialisme comme une solution, une meilleure, afin de commencer à faire une propagande pour la promouvoir. Cette crainte est née des deux pays étaient alliés dans la guerre contre le nazisme et qui a dégénéré vers la Guerre Froide, où les deux systèmes se sont séparés, en essayant de gagner du terrain. Pour ce fait, s’est créé l'OTAN et le Traité de Varsovie, depuis la course aux armements uns contre l'autres, parce que les deux, URSS et les Etats-Unis, se croient ennemi un pour l'autre.

Un nouveau président de la République en France : François Hollande

Revue de presse – 8 mai 2012, Adriana GIURCA et Oana BARBU

Ces derniers jours, l’attention des medias a été captée par l’élection du nouveau président français, François Hollande et la Une des journaux français a été dominée par cet événement. Les médias se sont concentrés sur la victoire de Hollande, sur la réaction des autres chefs d’Etats européens et se sont aussi demandés comment François Hollande allait s’acquitter de ses devoirs pendant son mandat.
“François Hollande, vainqueur solitaire”, annonce Le Monde. Cet article décrit les étapes décisives pour Hollande dans sa course à la présidence et la manière dont il tracé son chemin politique : « Il a voulu une victoire sans “shadow cabinet”, sans énarques, sans Parisiens », mais aujourd’hui, il veut croire que c’est « avec les Corréziens » qu’il l’a emporté. D’autre part, Le Monde souligne le fait que « Nicolas Sarkozy paraît décidé à quitter la politique ». Cette annonce a été rendue publique dans le soir du 6 mai, devant le Ministre du Travail, Xavier Bertrand. Dans une conférence de presse, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il n’aurait plus les mêmes priorités, mais il a aussi déclaré: « Vous pourrez compter sur moi pour défendre [nos] idées, [nos] convictions, mais ma place ne pourra plus être la même », ce qui peut prêter à confusion sur ses intentions.
Le quotidien économique, La Tribune, titre : “Hollande s’impose dans la plupart des grandes villes.” L’article présente le résultat des élections et la manière dont les citoyens français ont voté. Hollande a gagné avec 51,62 % des suffrages et les voix de plus de 18 millions de Français, tandis que 16,8 millions de Français ont préféré Nicolas Sarkozy. François Hollande s’est aussi démarqué de son rival dans les quartiers populaires, où le vote a souvent tourné au plébiscite.
Le quotidien québécois La Presse nous informe par un titre simple : “François Hollande, président de la République.” Cet article montre que Français Hollande devient le premier politicien de gauche depuis près de 20 ans à accéder à cette fonction, en obtenant 51,7% des voix contre 48,3% pour le président sortant, Nicolas Sarkozy. Les militants du parti de Hollande portaient symboliquement des roses dans la foule qui scandait à tue-tête « François président ! » et « Sarkozy, c’est fini ! ». En outre, le chef d’État sortant a précisé « Je porte toute la responsabilité de cette défaite. Je me suis battu sur la valeur de responsabilité et je ne suis pas un homme qui n’assume pas ses responsabilités ».
Tout comme Le Monde, La Tribune et La Presse, le quotidien régional franc-comtois Le Pays précise : “François Hollande élu avec 51,52% des voix selon des résultats définitifs.” La victoire du candidat socialiste à la gauche représente la première victoire à une présidentielle depuis 1988, trente et un ans après la première victoire de François Mitterrand en 1981. Le Pays précise les résultats : François Hollande a gagné la course aux présidentielles en obtenant 51,52% des voix face à Nicolas Sarkozy,(48,38%). Le taux d’abstention a été de 19,66% (contre 20,7% au premier tour cette année et 16,03% au second tour de 2007). Plus de 18 millions de suffrages se sont portés sur le président élu, 16,9 millions sur son prédécesseur et 2,1 millions d’électeurs ont voté blanc ou nul, selon cette totalisation portant sur plus de 46 millions d’inscrits et 37 millions de votants. Les résultats des Français de l’étranger, quelque 1 million d’électeurs, sont arrivés dans la nuit de dimanche à lundi. Ils ont été marqués par une forte abstention, 57,8%.
Aux journaux qui ont annoncé le nom du nouveau président français s’ajoute le magazine Le Point, qui s’exclame :La France se réveille avec un nouveau président élu, François Hollande !” Tout comme Le Pays, Le Point souligne que François Hollande est le deuxième socialiste à accéder à l’Elysée sous la Vème République et donne les résultats et le taux de participation. De plus Le Point publie des prévisions pour les élections législatives, en mettant en évidence le fait que le PS et l’UMP sont au coude à coude pour le premier tour du 10 juin, selon divers sondages. La gauche est créditée de 26 à 35%, contre 30 à 33% pour l’UMP. Le FN est estimé à environ 18%.
La joie suscitée par la victoire de Hollande est soulignée par le journal L’Humanité, qui souligneL’Explosion de joie au Front de gauche pour l’élection de Hollande”. Selon le journal, le plus enthousiasmé a été Jean-Luc Mélenchon, qui a pris la parole en déclarant : « ”On l’a viré ! Ouf Sarkozy c’est fini. On a réglé son compte au fossoyeur des acquis sociaux. C’est une très bonne nouvelle pour la France et pour l’Europe. Le monde qui nous regarde connaît de nouveau l’audace des Français. Le Front de gauche s’engage autonome et conquérant pour que la défaite de la droite devienne la victoire des exigences aigues qui viennent de s’exprimer. Les législatives doivent approfondir notre victoire. Tout commence à présent pour la France et pour notre gauche. Place à la fraternité, place au peuple. » L’Humanité cite également dans ses pages Pierre Laurent, qui constate que la victoire de François Hollande est “Une victoire qui ouvre un nouvel espoir en France et en Europe.” Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti Communiste Français avait félicité le nouveau président et avait remercie aux « millions d’électrices et d’électeurs du Front de gauche qui ont apporté une contribution décisive à ce résultat. Sans la campagne mobilisatrice menée par le Parti communiste français et ses partenaires du Front de gauche avec leur candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, sans les propositions de notre programme, l’Humain d’abord, sans notre engagement déterminé entre les deux tours, la victoire n’aurait pas été possible. Elle ouvre un nouveau chapitre pour notre pays. » Il a fait aussi appel aux « candidates et candidats du Front de gauche aux élections législatives à repartir partout au combat pour rassembler autour de ces objectifs l’ensemble des électrices et des électeurs qui ont permis la victoire à l’élection présidentielle. J’appelle l’ensemble de ces électrices et électeurs, pour garantir le changement, à mettre les candidats du Front de gauche en tête de la gauche dans le maximum de circonscriptions, le 10 juin, et à en élire ensuite le plus grand nombre, le 17 juin prochain. »
D’autres journaux ont évoqué la manière dont les chefs d’Etats européens ont reçu la nouvelle de l’élection de François Hollande à la présidence de la République française. Le Parisien constate que “Les dirigeants étrangers félicitent Hollande sur fond de crise européenne.” Ainsi la chancelière Angela Merkel a immédiatement invité Hollande en Allemagne, tout en se montrant inflexible sur la renégociation du «pacte budgétaire». De son cote, le président américain, Barack Obama, a félicité Hollande et l’a invité à une rencontre bilatérale avant les sommets du G8 et de l’Otan prévus dans deux semaines aux Etats-Unis. Selon le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, « le président Obama a déclaré avoir l’intention de travailler étroitement avec M. Hollande et son gouvernement sur un ensemble de dossiers difficiles en matière économique et de sécurité », voire la crise de la dette européenne et le retrait des soldats français d’Afghanistan plus tôt que prévu. Malgré leurs divergences de vue, surtout en ce qui concerne la politique d’austérité, le Premier ministre britannique a lui aussi félicité François Hollande pour la victoire emportée. Dans un message de félicitation adressé au nouveau président français, le chef du gouvernement italien, Mario Monti, a émis le désir de « collaborer étroitement avec la France, en particulier dans le cadre européen », collaboration qui doit avoir comme objectif « une union toujours plus efficace et orientée vers la croissance». D’autres dirigeants européens, comme Elio Di Rupo et Helle Thorning Schmidt ont félicité François Hollande en l’assurant de tout leur support. L‘Union Européenne, mais aussi la Chine et la Russie, ont déclaré eux aussi leur intention d’avoir une bonne collaboration dans de divers domaines, en développant les relations bilatérales.
Tandis que Le Parisien se concentre sur les réactions internationales, le journal Le Pays a souligné les échos que l’événement a eu dans la presse nationale et régionale. Le Pays affirme : La presse salue l’élection de François Hollande : 2012 doit renaître 1981». La presse française croit que cette victoire de Hollande donne « un nouveau parfum du 10 mai » et que « pour le peuple de gauche, 2012 fait renaître 1981, redonne de la vie et des couleurs à ces images vieillies, sépia, qui semblaient condamnées aux livres d’histoire… ». La presse française considère que « la victoire de François Hollande est l’indice d’une puissante aspiration au changement », mais elle avertit aussi que « c’est sur les épaules de François Hollande que repose désormais le poids des responsabilités présidentielles, si lourdes à l’heure d’une crise économique et financière qui n’en finit pas de secouer l’Europe ».
Après sa victoire, les journaux commencent à analyser les mouvements du nouveau chef d’Etat. Ainsi Les Echos observent “Une transition apaisée entre Sarkozy et Hollande.” Le journal constate que c’est la deuxième fois dans la Ve République que cette procédure, qui voit le président sortant “cohabiter” avec le président élu, se déroule entre un battu et son vainqueur, depuis la victoire du socialiste François Mitterrand contre Valéry Giscard d’Estaing en 1981. Cette situation est due à une campagne violente, avec une apparition commune très symbolique mardi pour la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale. La transition intervient cette année dans une période cruciale, François Hollande devant participer dès la semaine prochaine aux sommets du G8 et de l’Otan aux Etats-Unis, puis au sommet du G20 en juin au Mexique. Deux dossiers très sensibles, qui ont provoqué de vifs affrontements avec Nicolas Sarkozy durant la campagne, seront notamment aux menus de ces rencontres : le président élu entend annoncer à l’Otan le retrait d’ici fin 2012 au lieu de 2013 des quelques 3.800 soldats français d’Afghanistan. Il entend surtout faire prévaloir l’idée d’une nécessaire relance de l’activité économique en accompagnement de la lutte contre les déficits publics et la dette, érigée en priorité absolue par le duo Angela Merkel-Nicolas Sarkozy.
Tout comme Les Echos, le journal France Soir laisse de côté l’enthousiasme d’avoir un nouveau président et se concentre sur des aspects plus pratiques. Après l’élection, les journaux se demandent : “A quoi faut-il s’attendre avec François Hollande ?” Cette question se retrouve à la Une du journal France Soir, qui constate que le projet de François Hollande prévoit de profonds changements dans la fiscalité française, dont les plus aisés pourraient faire les frais. Le programme de Hollande suppose le plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros, la création d’une nouvelle tranche d’imposition de 45 % pour les revenus supérieurs à 150.000 euros, la baisse du quotient familial pour les familles les plus aisées et le rétablissement de l’impôt sur la fortune. Sans parler de l’hypothèse d’une tranche à 75 % pour les foyers déclarant plus d’un million d’euros de revenus par an.
La victoire de François Hollande lors des élections présidentielles a donc représenté le principal sujet pour les journaux français ces derniers jours. On se rend aussi compte que les médias laissent peu à peu de côté l’enthousiasme d’avoir un nouveau président et commencent à suivre et à analyser le comportement de Hollande en tant que Président de la République française.