luni, 15 aprilie 2013

Les anciens détenus politiques



Dans mon étude, je vais traiter le sujet des détenus politiques, en suivant plusieurs axes. Dans l'introduction, je vais parler de la période communiste et ce qui représentait un détenu politique dans ce temps-là. Ensuite, je vais mentionner la loi qui a été donné aux détenus  politiques. Je vais aussi apporter quelques références sur l’Association des Anciens Détenus Politiques - ce qui est, comment elle fonctionne, qui est au volant -. A la fin de la présentation, je vais parler du profil d'un ancien prisonnier politique, Corneliu Coposu.

1.      Période communiste - détenus politiques
La période communiste rappelle aux tous ceux qui ont vécu dans ce temps ou aux tous qui ont lu sur les événements qui se sont passés dans les années du communisme, de ce qui nous appelons sur le nom de la Sécurité. Rien ne se passait sans la volonté du Parti Unique et personne ne pouvait pas exprimer ses idées politiques en dehors de la doctrine imposée par le communisme. La période des années 1940-1950 c’est la période autour de laquelle le communisme s’est instauré dans la Roumanie et toujours, dans cette période-, les premiers détenus  politiques ont apparu dans l’histoire du pays. Le prisonnier politique représente une personne arrêtée, jugée et condamnée à la prison pour ses convictions et ses activités politiques.
Dans le livre Puterea de a invinge, Octavian Vulpe a déclaré que le prisonnier politique est le titre le plus paradoxal de la noblesse dans l'histoire humaine, ayant comme base plusieurs motifs: ce titre n’a pu pas être obtenu avec l'argent, pour l'avoir, les tests étaient si lourdes que souvent ils coûtent la vie humaine; ceux qui l’ont eu ne l’avaient pas voulu et ni l’avaient pas demandé; ceux qui l’ont donné, ne se rendent pas compte que lui ennoblit[1]. Peut-être que la définition qu'il donne vient du fait que l'auteur lui-même était un prisonnier politique. Les allégations qui ont été faites à ces gens comptaient sur l'activité contre la classe ouvrière, le crime de subsidence de l'ordre constitutionnel, le crime de conspiration contre l'ordre social, l’omission de dénonciation, le passage illégalement de la frontière, la promotion des délinquants, la distribution de manifestations ou des publications interdites ou l’incitation/l’agitation publique[2]. Ainsi, toute personne qui dans les considérants de l'état a commis un de ces actes, a dû être fermée pendant une longue période.
L’Institut pour l'Investigation des Crimes du Communisme en Roumanie a déclaré que pendant le régime communiste, dans notre pays, on peut parler de 44 prisons principales et 72 champs de travail pour les prisonniers politiques. Scandaleux, c'est que sur ces champs ont souffert des corrections plus de 3 millions roumains, dont 800.000 personnes sont mortes[3].
Après cette période de souffrance, le sujet des prisonniers politiques était d'un grand intérêt pour la plupart des gens qui s'intéressent à l'histoire et qui ont voulu de connaitre de plus la période du communisme pour la Roumanie. Plusieurs personnes ont délimité la période de détenus politiques et celle communiste comme étant un manifeste tout aussi important comme la religion parce que le courant était plus que de simples idées mises en pratique. La période du communisme est basée sur deux points principaux: la mystification et la terreur. Même si on met en pratique plusieurs tendances d’informations sur le sujet des prisonniers politiques, elles sont restées seulement au niveau d’idée du fait que ceux qui s'intéressent au sujet, n’ont pas cherché la vérité où il devrait être, et ici on parle des prisons dans lequelles ont été exécutés les horreurs du communisme. Le pire avait commencé par l’appareil de l’état et la Sécurité était celle qui avait contrôler la vie des tous les gens. Les prisons et les camps de rééducation et de correction voulaient la réhabilitation des prisonniers à travers des méthodes sévères de torture et de plus, ils voulainet que les personnes arrêtées soient convertis à l'idéologie communiste. Parmi les pires méthodes de torture, on peut menntioner les coups dans les parties sensibles du corps, l’écrasement des doigts, le tirant des cheveux,  la bataille avec une pelle, le traitement des plaies avec du sel, la crucifixion. Par ailleurs, outre que ceux-ci, la dignité humaine n’avait pas aucun droit. Les gens ont été réduits en esclavage, obligées de travailler jusqu'à l'épuisement, dans le manque de nourriture ou de repos.
La période entre 1945-1989 est connue comme le Génocide Rouge et les mots caractéristiques de ces années sont la peur, l'humiliation, le mensonge et la délation. En outre, la Roumanie est devenue un pays communiste dirigé par la terreur, le crime organisé, les chambres de torture, par les prisons et par les champs de la mort.

2.      La loi 221/2009 – La loi pour les détenus politiques et l’Association des Anciens Détenus Politiques
            Selon les statistiques du Ministère des Affaires Internes, au cours de 1962-1964 ont étaient libérés 15.035 prisonniers politiques. Par le décret no. 411/1964 ont été libérés les  derniers prisonniers politiques arrêtés dans le renforcement du communisme sur la scène politique de la Roumanie[4]. Les anciens prisonniers ne pouvaient pas jouir de la liberté parce que maintenant, leur vie était très contrôlée et ils ont était vus comme étant les ingrats de la société. Après la libération des prisonniers politiques en 1964, la Sécurité avait déclenché une action de surveillance d'envergure nationale. Ainsi, toutes les actions ont été dans les mains de l’état et une nouvelle mentalité s’est instaurée presque dans tout le pays : « La sécurité est partout, sait tout, voit tout[5]  ». Meme si en Roumanie s’est instaure la loi 221/2009 qui vise l'indemnisation des anciens prisionniers politiques, elle avait provoqué plusieurs controverses. Les règlements du gouvernement ne sont pas assez claires, ils sont toujours contestés et les gens ne savent pas ce qu’ils devraient faire. De plus, même le journal Le Monde a souligné ce fait, en disant que les détenus politiques de la Roumanie attendent de plus de 20 ans d’être récompensés pour les années de prison et pour la torture injuste. « Le sentiment d'injustice continue de hanter des milliers d'anciens prisonniers politiques en Roumanie, car ils demandent de plus de 20 ans des véritables processus et la condamnation des leurs bourreaux[6] ». En ce qui concerne l’Association des Anciens Détenus Politiques, elle est fondée le 2 janvier 1990 et fait partie de l’Union Internationale des Anciens Détenus Politiques et des Victimes du Communisme. Même si dans un premier temps, le nombre d'adhérents représenterait une augmentation, au présent, au cause du nombre de décès, l’Association compte 45.000 membres de tout le pays.
Parmi les objectifs que l'association a, on peut mentionner : poursuivre la lutte contre le communisme et toutes les formes de totalitarisme, la défense des droits et des intérêts de ses membres, rétablir la vérité historique des événements de 1945-1989 et continue à ce jour, établir des relations avec des associations nationales et internationales pour atteindre des objectifs communs. Le président est Octav Bjoza, qui en septembre 2011 était élu président pour le mandat 2011-2015. Octav Bjoza est un ancien détenu politique, qui a fait partie de la Garde de la Jeunesse Roumaine, jusqu’en 1958, quand l’objectif de la suppression de régime démocratique populaire du pays sur la voie de la violence était suprimé par la Sécurité[7].

3.      Corneliu Coposu – ancien détenu politique
Corneliu Coposu est une grande figure de l’ancien régime, qui a occupé plusieurs fonctions dans la vie politique, comme: président du Parti National Paysan Chrétien Démocrate, sénateur, leader de l'opposition en Roumanie post-communiste. De plus, dans la période communiste il était le secrétaire personnel de Iuliu Maniu. Dans les années 1947-1962 était condamné, sur la charge de « grande trahison de la classe ouvrière » et de « crimes contre les réformes sociales ». Après la période de détention, en 1964, il est employé comme ouvrier. Dans la période post-communiste, il a met les bases du Parti National Paysan, étant le président du parti jusqu’à sa mort. La plus grande appréciation politique de sa vie de politicien vienne en 1995 de la part de République française qui lui donne le titre d'Officier de la Légion d'Honneur[8]. En Roumanie, il existe aujourd’hui la Fondation Corneliu Coposu[9] qui lutte pour idéaux qui ont fait de cet homme un emblème national. Dans notre pays, le gouvernement a décrété le 9 mai le Jour des prisonniers politiques anticommunistes de la période 1944-1989, par la loi 247/5 Décembre 2011.


[1] VULPE Octavian, Puterea de a invinge, aparut la polemika, Marturisiri cutremuratoare ale unui gorjan invingator,

[3] Temniţele şi închisorile comuniste din România, http://rogrup.net/group/fabulatortemporis/forum/topics/temni-ele-i-nchisorile-comuniste-din-rom-nia, consulté le 8 avril

[4] TIU Ilarion, Discriminarea în perioada comunistă, Sfera Politicii, nr. 168
[5] MARES Clara, Prevenirea ca metoda de represiune a Securitatii, mediul Arta Culturala 1987-1989, Observator Cultural
[6] Le Monde: Detinutii politici din Romania asteapta de 20 de ani sa li se faca dreptate, http://www.ziare.com/stiri/politie/le-monde-detinutii-politici-din-romania-asteapta-de-20-de-ani-sa-li-se-faca-dreptate-914894, consulté le 8 avril

[7] http://afdpr.ro/octav-bjoza, consulté le 8 avril
[8] Corneliu Coposu, http://romanidinromania.ro/romani/corneliu-coposu.html, consulté le 8 avril

[9] Fundatia Corneliu Coposu, http://www.corneliu-coposu.ro/, consulté le 8 avril

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